dimanche 13 décembre 2009

Samedi 12 décembre:100 000 personnes

Hier un rassemblement a réuni près de 100 000 personnes de tout âge et de toute origine.






mercredi 9 décembre 2009

En vrac 2

Voici en vrac quelques vidéos de certaines choses que j'ai pu voir jusqu'a présent.


Une solution alternative pour faire briller son sapin


Un son et lumière représentant la pollution captée dans différents endroits de la ville

Europe raciste?

Cet article n'est pas en rapport direct avec la conférence de Copenhague même si bien souvent les commentaires qui suivent concernent des sujets liés au réchauffement climatique:

Le dernier en date sur le site du Monde est signé par "Planète noire" (tout un symbole)
"Certains pays du Sud prennent prétexte de cette conférence pour tendre encore une fois leur sébile. Mais quelle légitimité ont ces Etats dont les populations n'ont qu'un rêve: fuir au Nord. Ni la démocratie ni le développement n'ont émergé de la décolonisation, qui apparaîtra bien vite comme une erreur de l'Histoire."

Ou cet Italien qui me disait: "Tous les immigrés Tunisiens, Marocains et Algériens travaillent dans le crime et dans la drogue" puis il ajoutait ensuite "ils prennent le passeport francais et après viennent s'installer chez nous (en Italie)" (mais s'ils ont le passeport francais ils sont francais pas italiens).

Mais aussi ce polonais qui m'a dit " Le problème c'est que le monde est dirigé par les juifs" (quand on sait ce que de tels propos ont eu sur son pays on pourrait presque en rire).

Ou cet autre qui commentant un article du Monde sur les Roms qui dans 50% des cas sont placés dans des écoles pour handicapés mentaux disait "ils y sont mis parce que les roms sont moins intelligents que nous"(je ne me rappelle plus les propos exacts).

Je vais arréter dans rajouter car je lis ou j'entends ce genre de propos une dizaine(ou plus) de fois par jour et cela me donne souvent des envies de meutre.
Cela confirmerait-il que l'Europe et les européens en général sont racistes (CF le vote Suisse)

Mardi 8 décembre

La roue de la fortune, enfin presque



De nombreuses petites idées comme celle ci.
Une autre installation vous propose de calculer votre impact carbonne. Actuellement en moyenne un occidental produit un peu plus de 37 kilos de C2. Les experts veulent que l'on passe progressivement à 13Kg, l'ideal serait d'arriver à 7,70. J'ai fait le calcul j'arrive à 7,10KG (dans une journée normale, en cas de voyage les émissions de gaz à effet de serre augmentent fortement).

mardi 8 décembre 2009

Lundi 7 décembre, première journée

En cette première journée je me suis contenté des sites les plus simples de la capitale danoise, le village sur Radhuspark (place de l'hôtel de ville), l'exposition sur Kongens Nytorv et le WWF Camp sur la place Torv Nitorv.

De nombreuses expositions et actions très intéréssantes: Comme cet ours de glace proposé par WWF qui peu à peu en fondant se transforme en chameau. Ou ce spectacle ou l'acteur nous propose de réduire nos émissions de gaz à effets de serre.

Au delà de tout ce que l'on peut apprendre je regrette juste un coté de l'exposition, on ressent bien que les autorités danoises veulent nous faire percevoir Copenhague et le Danemark comme un modèle de vertue en ce qui concerne l'écologie. Dans de nombreux cas cela ressemble plus à une vitrine commerciale pour certaines entreprises danoises et à un moyen de propagande pour le gouvernement. Je regrette que l'on ne retrouve pas ce côté plus humain que tant de militants qui ont fait le déplacement aiment. Heureusement l'entraide reste (la preuve, c'est grâce à cette entraide que j'ai pu me loger).

Cependant cette organisation est le choix des autorités danoises et il faut le respecter car n'oublions pas que malgré nos différences, il faudra que tout le monde prenne sur soi afin de pouvoir répondre à ce défi majeur qu'est la lutte contre le réchauffement climatique



Chacun met sa pierre...


... à l'édifice.

Premier jour en vrac

Quelques images comme ca, à vous d'apprécier ou pas.



WWF Camp


WWF Tent

vendredi 4 décembre 2009

Rencontre avec des étudiants de Hyifeldska Gymnasiet

Avec un peu de retard voici un bref compte-rendu de ma rencontre avec des étudiants préparant un diplome scientifique durant leur cours de francais. Leur professeur, un francais, avait justement prévu de leur diffuser le film "Home" de Yann Arthus-Bertrand.
La discussion nous semblait intéressante (au professeur et à moi-même) car leur orientation scientifique pourrait leur donner une vision differente du rechauffement climatique.

Après une brève explication sur ce qu'était la conférence de Copenhague, la discussion s'est vite tournée sur un jeu de questions réponses. Voici quelques phrases qui m'ont marqué.

"Que fait l'Europe pour le réchauffement climatique?"
L'UE s'est engagée à réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 et de 30% si un accord plus intéréssant est trouvé. Le GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Etudes Climatiques) recommande au minimum 20%.

"Que fait la France comcrètement?"
Concrétement pas grand chose.
La France propose de créer une taxe sur les échanges financiers. Cette taxe devrait rapporter environ 35 Milliards d'euros et servirait à se protéger d'un nouveau risque de faillite des banques, à financer l'aide au développement, à lutter contre certaines maladies tels que le Sida, le paludisme,.. et également permettre d'aider les pays en développement de reconvertir leur économie vers un développement plus respectueux de l'environnement
Commentaire du prof."C'est typiquement francais, on a beaucoup d'idées mais on ne fait pas grand chose"
J'ai aussi rapidement expliqué quelques décisions du "Grenelle de l'environnement" et qu'actuellement le gouvernement francais portait tous ses efforts de recherches sur l'énergie nucléaire à défaut de tout eautre solution (commentaire un peu partisan je le sais)

"Les gens ne sont pas prêts à abandonner leurs voitures"

"Oui en Suède l'environnement c'est important mais au final on ne fait pas grand chose pour le protéger"

Le prof a aussi intérrogé certains de ses élèves qui on vécu un temps en France ou en Belgique.
"J'ai remarqué qu'en France vous utilisiez beaucoup de plastique comparé à nous, même pour vos oeufs"
"La Belgique ne se sent pas concernée par l'environnement : elle a d'autres problèmes à régler (problèmes entre Waallons et Flamands)"

samedi 28 novembre 2009

Première discussion avec des étudiants à Göteborg

Premier jour à Göteborg et je rencontre déjà des étudiants, c'est bien involontaire je l'avoue.
Je suis allé à l'office de tourisme comme toujours pour qu'ils m'indiquent sur une carte les écoles de la ville que je vais ensuite me charger de contacter. Mais là la fille m'a envoyé vers un autre établissement dans lequel ils m'ont m'indiqué les écoles qui enseignent le francais (c'est plus intéressant pour eux apparement). Donc je me rends sur place. Il s'agit en fait d'une école qui aujourd'hui organise une journée portes ouvertes (ou son équivalent).
Le système Suédois est different du nôtre et si j'ai bien compris cet établissement (niveau équivalent à notre lycée) enseigne tout ce qui est relatif aux sciences naturelles. On me dirige vers la section francaise et là je rencontre un francais (dont j'ai oublié le nom) professeur de l'éducation nationale, ancien attaché culturel de l'ambassade de France en Suède. Je dois avouer que j'ai été très bien reçu et, quand je lui explique ce que je fais il appelle deux de ses étudiants et leur dit "discutez avec lui ca vous fera un bon exercice !!"
La discussion a duré une petite demie-heure et voici les éléments qui en ressortent:

"En France vous pensez que vous faites plus de choses pour l'écologie que nous mais c'est faux."

"Je pense que Göteborg est une ville très en avance par rapport à l'écologie" (La ville dispose de très très nombreux tramways et pistes cyclables protégées, il y a beaucoup d'espaces et de parcs pour les piétons)

"Il y a beaucoup de transports à Göteborg mais beaucoup de personnes sont feignantes et elles préfèrent prendre leur voiture plutôt que les transports en commun. Par exemple mon père travaille à l'universite de Göteborg, il est à 5 minutes de tramway de son travail et a 15 minutes à vélo mais il préfère prendre sa voiture"

"Je pense qu'on ne pourra pas continuer longtemps à se déplacer en voiture mais les gens ne l'acceptent pas et c'est ca le problème actuellement"

"La Suède a de la chance car nous avons beaucoup d'électricité" (dont du nucléaire). Areva construit le premier EPR, le même qu'à Flamanville, mais les travaux ont pris beaucoup de retard. Il est interdit de faire des recherches sur le nucléaire en Suède" (ce qui crée une dépendance vis-à-vis de pays étrangers).

"Il existe des voitures moins polluantes que celles fonctionnant à l'essence (Méthane,électrique, hydrogène,air comprimé). "Si les voitures ne polluent plus dans l'avenir, c'est la production de l'énergie qu'elles consomment qui le fera"

Lundi j'irai dans un autre établissement indiqué par notre "cher" responsable de la section française. Cette fois il s'agit d'enseignants dans les sciences économiques et sociales.

Arrivée a Göteborg

Ca y est, hier j'ai quitté Oslo pour Göteborg. Un voyage un peu épique (encore un).
Départ à 13h de la gare d'Oslo et arrivée prévue a Göteborg a 17h25. Sauf que cela ne s'est pas passé comme ça.

Le départ tout va bien, mais au bout d'une heure de voyage le conducteur nous informe qu'il y a un problème électrique sur la ligne et que nous allons peut être devoir prendre un bus. Information confirmée 30 minutes plus tard lorsque nous quittons le train pour prendre un bus pendant 15 minutes qui nous conduit à la gare suivante afin de passer la portion sans courant et prendre un autre train. Le second train part et le conducteur nous annonce que le train est annulé pour la partie Suedoise. Nous nous arrêtons donc dans la première gare de Suède et nouveau bus qui nous emmène à Göteborg. Arrivée à 19h40. Heureusement que l'auberge de jeunesse où je dors était ouverte jusqu'à 1h00 du matin.

Je dois quand même noter l'efficacité de NSB (compagnie nationnale Norvégienne de train). Premier changement pour prendre un bus nous avons attendu le bus 20 minutes et à la frontière Suedoise les bus nous attendaient. A comparer avec un jour de juin 2008 où je passais mes concours en Ecole de Commerce et où, suite à un problème entre Toulouse et Pau, la SNCF nous aura fait attendre 2h a Toulouse avant de décider de nous amener à Tarbes et d'affrêter un bus entre Tarbes et Pau (entre temps trois trains pour Tarbes étaient partis.) Ce jour là 3h40 de retard pour un trajet d'1h30. Göteborg 1h15 de retard pour un trajet de 4h25!!

Petit conseil d'un voyageur : pour ceux qui voyageront en fin d'année, évitez de prendre les mêmes trains que moi)

mercredi 25 novembre 2009

Rencontre avec des étudiants d'Artvig Nissens Skole



Je me suis rendu ce matin dans le lycée Artvig Nissens où j'ai pu débattre, en Anglais, avec des étudiants en classe d'"International english".
J'ai discuté avec deux groupes, un de 5 etudiants et l'autre de 6.

De cette discussion nous pouvons ressortir 3 thèmes :

1) La conférence de Copenhague et le réchauffement climatique.
C'est un sujet qu'ils ont déjà eu l'occasion d'aborder à travers leurs cours. Ils sont dans l'ensemble très conscients des problèmes liés au réchauffement climatique et aux enjeux liés à Copenhague, même si lorsque j'ai demandé ce qu'était pour eux la conférence, l'une des étudiantes a dit aussitôt "Obama" (Barack Obama se rendra a Oslo apres la conférence afin de recevoir son prix Nobel de la paix).


2) Que faire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ?

Trois sujets ont été abordés :

Les énergies:
Il faut d'après eux privilégier les énergies renouvables : hydroélectricité, éolienne, énergie de la mer. D'autres énergies moins "vertes" ont été citées : le nucléaire (par une étudiante dont le père est physicien) mais surtout le biogaz et le biodiésel.
Comme à Bergen les étudiants abordent immédiatement le sujet de la réduction de la consommation d'énergie (éteindre la lumière en quittant une pièce, prendre des douches moins longues, ne pas gaspiller l'eau).

Les transports:
Privilegier les transports en commun tels que le bus, le tramway, le train. Utiliser des transport non polluant comme le vélo.
La voiture a semble t-il encore de beaux jours devant elle car même si globalement les étudiants évoquent l'idée de moins se servir des voitures, ils aspirent à avoir des voitures fonctionnant avec une autre énergie que le pétrole (biodiesel, électique, air comprimé).

La consommation :
Le recyclage est la première idée qui leur vient à l'esprit, ensuite une étudiante évoque l'idée de consommer plus de produits locaux. Lorsque je lui demande ce qu'elle pense de la politique du gouvernement de produire en Norvège tous les produits agricoles consommés une étudiante me repond qu'elle trouve ca bien mais de nombreux produits ne sont pas bons alors ils prefèrent acheter des produits importés.


3) Comment voit-on les autres pays du monde :
Les pays ayant la plus mauvaise image d'un point de vue écologique sont les Etats unis et la Chine (une étudiante plus informée fera la difference entre la pollution totale du pays et la pollution par habitant, donc différence entre la Chine et les Etats unis).
A l'inverse ceux ayant la meilleure image sont les pays d'Afrique et le Danemark pour certains (le Danemark produit beaucoup d'energies vertes).

A leurs yeux la Norvège n'est ni un bon ni un mauvais pays. C'est un mauvais pays car elle exporte énormement de pétrole et que vue l'importance qu'a pris le pétrole dans leur économie ils ne peuvent arrêter la production du jour au lendemain. C'est un bon pays car ils produisent beaucoup d'énergies renouvelables (la Norvège dispose du premier parc hydroélectrique d'Europe, devant la France)

mardi 24 novembre 2009

L'Australie, dont 85 % de la population vit sur le littoral, redoute la montée des eaux

A Collaroy, jolie banlieue de Sydney face à l'océan, les maisons et immeubles se négocient chers, dans un décor de carte postale. Mais s'il est difficile de trouver des habitations à prix abordables, il est parfois plus difficile encore de trouver un assureur pour son logement. Le Pacifique est si proche que des vagues lèchent régulièrement les jardins à certains endroits. Tandis que les rapports sur les risques liés au changement climatique et à la montée des eaux se multiplient, les Australiens s'inquiètent. Le mode de vie "aussi" serait en danger, titre la presse. Les maisons de bord de mer pourraient bien avoir à disparaître.

Sur 21 millions d'Australiens, 85 % vivent sur les côtes. Alors que les projets immobiliers se sont multipliés depuis trente ans, le développement s'est fait avec peu de régulations, et des logements ont été construits très proches de l'océan. "Il existe déjà des problèmes ; les grands immeubles à côté des plages ne permettent pas aux dunes de se restaurer naturellement après les tempêtes", dit Rodger Tomlinson, spécialiste de la conservation du littoral à l'université Griffith.

Et selon un rapport publié il y a quelques jours par le ministère du changement climatique, la situation pourrait devenir catastrophique. Partant de l'hypothèse d'une montée du niveau des océans de 1,1 mètre d'ici à 2100, le rapport, préparé par des scientifiques australiens, estime que près de 250 000 logements pourraient être inondés régulièrement d'ici à la fin du siècle. Des infrastructures, des écoles seraient menacées : 75 hôpitaux sont ainsi à moins de 200 mètres des côtes. "C'est un peu l'effet Venise ; chaque fois qu'une grande marée va se produire, davantage de terre sera affectée", estime Bruce Thom, qui a dirigé le rapport. "Un mètre de montée du niveau de la mer, c'est 10 à 20 mètres de retrait pour la ligne côtière", précise Andy Short, professeur à l'université de Sydney.

L'augmentation des épisodes climatiques extrêmes, comme les tempêtes, pourrait bouleverser l'équilibre. Autre menace, la salinisation des terres dans les estuaires. "Le rapport a provoqué un choc. Jusqu'ici, les Australiens pensaient que seules les plages face à l'océan seraient touchées. En réalité, cela concerne aussi les estuaires, les zones de basse altitude. Cela ne va pas arriver demain, mais il faut commencer à s'y préparer", observe Bruce Thom.

Débats intenses

Certaines régions pourraient être rapidement touchées. Ainsi les îles du détroit de Torrès, au nord-est du pays, sont particulièrement vulnérables. Les grandes marées, au mois de janvier, les recouvrent déjà en partie. "Avec une plus grande fréquence des cyclones, ces atolls sont en danger d'être inondés. Sans oublier que les habitants dépendent des sources d'eau fraîche qui risquent d'être contaminées", commente Andy Short.

En réaction, la ministre du changement climatique, Penny Wong, a demandé un plan d'urgence. Mais le type d'action à mettre en place est le fruit de débats intenses. Le rachat des propriétés par les Etats australiens pour un "retrait programmé" est discuté, tout comme la mise en place de digues. A Byron Bay, charmante ville balnéaire à l'est du continent, le conseil municipal est entré en guerre avec des résidents qui voulaient protéger leur maison. "La construction de murs signifie qu'avec l'érosion il n'y aura plus de plage. Or la plage est essentielle, économiquement et socialement pour les Australiens : c'est l'endroit où l'on se retrouve", commente Jan Barham, maire de Byron Bay.

Le rapport a été publié alors que le gouvernement présente un projet de marché du carbone au Parlement. Il vise une réduction de 5 % à 15 % des gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à 2000 et de 25 % si un accord était trouvé à Copenhague. Pour des environnementalistes, la réduction fixée sera de toute façon insuffisante pour limiter réellement l'impact du changement climatique sur les côtes.

Marie-Morgane Le Moël pour Le Monde

Affiche de mon voyage



Un grand merci à Sophie pour cette affiche.

Demain intervention en anglais dans une classe de lycée, ça promet !! :)

vendredi 20 novembre 2009

Rencontre avec Runa, une étudiante Norvégienne

Runa est une étudiante Norvegienne de 18 ans, membre de l'association écologique Natur og Ungdom regroupant 7000 étudiants à travers tout le pays.
Pour information elle a vecu 1 an en France et parle couramment le francais ce qui m'a bien facilité la vie!

Au cours de cette discussion nous avons pu échanger nos points de vue et évoquer la culture de nos pays respectifs (nous sommes allés au delà de l'écologie).

L'association Natur og Ungdom mène plusieurs actions ces derniers temps, notamment pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique:

- Opposition à l'ouverture de nouveau champs pétroliers dans le nord du pays proposé par le gouvernement et de nombreux partis politiques. L'ouverture de ces nouveaux champs serait désastreuse pour la faune et la flore locales mais également pour le réchauffement climatique dans son ensemble. De plus cela accentuerait la dépendance du pays vis-à-vis de ses gisements (le pétrole et le gaz représentent actuellement environ 80% des exportations Norvégienne).
A l'inverse Natur og Ungdom réclame un arrêt progressif de l'exploitation des gisements et que les 3 Milliards de couronnes (monnaie Norvegienne) restant dans les caisses de l'état (après dépenses publiques) soient utilisées dès aujourd'hui dans le développements des énergies renouvelables et dans la reconversion économique du pays (aujourd'hui ils sont placés sur dans un fond appelé fond pour l'avenir, anciennement fond du pétrole).

- Promotion des énergies renouvelables, notamment par l'utilisation d'hydroliennes(qui utilisent la force des courants marin) particulièrement propices en Norvège avec ces nombreux fjords et les forts courants marins qui y circulent.

- Action de sensibilisation auprès de la population Norvégienne sur de nombreux sujets dont l'exploitation de pétrole, le réchauffement climatique, etc.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser Runa est favorable à la chasse aux phoques. En effet elle m'a expliqué qu'avec la disparition des ours blanc en Norvège, les phoques n'avaient plus de prédateurs naturels et donc que si l'on ne régulait pas leur population ils devenaient une menace pour de nombreuses espèces de poissons.

Ce soir départ pour Oslo

jeudi 19 novembre 2009

Rencontre avec la classe de B-sprälc fransle (classe de 4eme annee de francais)

Ce matin j'ai eu l'occasion de discuter avec une classe de français dans l'École de Katedralskole située dans le centre de Bergen.

Nous avons pu discuter sur ce qu'est le réchauffement climatique pour eux et sur la question : "comment pouvons-nous le limiter?". J'ai pu aussi leur présenter certaines actions que nous faisions en France.

De cette discussion il en est ressorti deux éléments:
- Contrairement à ce que nous pensons en France les Norvégiens ne sont pas si écologistes que cela (ce n'est pas moi qui le dit mais eux).
- L'un des gros problèmes de la Norvège est le pétrole et la part très importante qu'il prend dans l'économie.

Pour lutter contre le réchauffement climatique les éleves ont proposé plusieurs solutions.
- Utiliser plus le vélo, le bus et les transports peu polluants.

- Utiliser moins souvent la voiture et l'avion.

- Consommer moins de viande (même si quelques uns reconnaissent qu'ils ne sont pas prêts pour cela).

- Utiliser moins d'eau chaude et essayer de prendre des douches froides.

- Ne pas laisser couler l'eau inutilement lorsque l'on se brosse les dents ou que l'on prend sa douche (contrairement à la France il n'y a pas de campagne de sensibilisation aux économies d'énergies en Norvège).

- Éteindre la lumière lorsque l'on quitte une pièce(plus difficile car l'électricité en Norvège est moins chère qu'en France).

- Ne pas voter pour les partis politiques qui sont pour exploiter plus les ressources en pétrole.

A noter qu'en Norvège le recyclage se fait différemment qu'en France. En France nous mettons tout dans une seule poubelle, en Norvège ils séparent le plastique, les papiers/cartons et le verre qu'ils vont ensuite déposer eux même dans des containers (pour eux ne pas vouloir se déplacer jusqu'au containers est quelquechose de typiquement français). En Norvège ils ont également un système de taxes pour recycler les produits.

Prochaine étape: Oslo

mardi 17 novembre 2009

Le réchauffement climatique vu par une sud coréenne

Je vais essayer de vous résumer une conversation que j'ai eu avec Hane-a, actrice sud coréenne (dans une serie TV) de 28 ans. Je dis "essayer" car si mon anglais est mauvais le sien est bien pire.

As-tu entendu parler de la conférence de Copenhague organisée par l'ONU ?
Je ne suis pas sûre mais je crois que c'est une réunion de tous les gouvernements du monde afin de discuter du réchauffement climatique et comment essayer de polluer moins.

Qu'en penses tu?
C'est une bonne idée mais je ne sais pas si tout le monde fera des efforts.

Et que pense-t-on du réchauffement climatique en général en Corée du sud?
beaucoup de gens savent que c'est important mais les gens ne font pas vraiment d'efforts et puis pour beaucoup ce n'est pas la priorité.

Qu'elle est la priorité?
Nous sommes nombreux à penser que c'est la Corée du Nord. Il y a beaucoup de familles séparées car une partie vit en Corée du Sud et l'autre en Corée du Nord (Hane-a en fait partie).

Et que fait ton pays pour lutter contre le réchauffement planétaire ?
Je ne sais pas trop en fait, ce que je sais c'est qu'ils ont décidé de mettre beaucoup d'argent dans les énergies "vertes".

Et toi que fais-tu tous les jours que tu pourrais conseiller à d'autres de faire pour moins polluer?
Je n'ai pas de voiture, je préfère utiliser les transports en commun. De toute façon à Seoul c'est bien plus pratique.
(Hane-a reconnait pourtant consommer beaucoup d'électricité et d'appareils électroniques). Faut-il y voir une influence des géants nationaux que sont Samsung et Hyundai?)

samedi 14 novembre 2009

13 ème jour : La Norvège et la chasse à la baleine

La Norvège reste avec le Japon et l'Islande (depuis peu) le seul pays autorisant la chasse à la baleine.

L'une des choses que chaque visiteur de Bergen se doit de faire est de se rendre sur le marché aux poissons. Hors sur ce marché discrètement caché à côté des poissons frais, fumés et autres produits, vous avez la possibilité d'acheter de la baleine.

Pour se justifier vis-à- vis des critiques internationales, le gouvernement norvégien explique qu'ils pèchent (et non chassent) la baleine afin d'entretenir certaines traditions.
Nous nous retrouvons donc là face à un problème : il est de notre devoir de protéger l'environnement et les espèces animales et végétales qui le composent mais il est également de notre devoir de protéger les traditions propres à chaque culture. A quel moment peut-on considérer que l'environnement doit céder un peu de terrain à la culture norvégienne et vice versa?

Pas de photos desdits produits disponibles. Il y a certaines choses avec lesquelles les norvégiens ne plaisantent pas. La chasse a la baleine en fait partie.

vendredi 13 novembre 2009

11 ème et 12 ème jour : Ecosse - Norvège (galère n° 2) !


Départ de Fort William en fin de matinée et arrivée à Glasgow à 14h, longue attente en prévision car mon bus ne part qu'a 22h30 mais jusque là tout va bien. Départ du bus pour Londres de nuit comme prévu et aucun problème, c'est plutôt au réveil que les choses de gâtent...
Le bus a 1h de retard : il arrive à la gare routière de Londres Victoria à 8h10 au lieu de 7h10, mon bus pour l'aéroport de Gatwick était à 8h. Le chauffeur n'a pas voulu appeler pour lui demander d'attendre 10 minutes. Le suivant est à 9h mais bien trop tard pour que je puisse avoir mon avion.

Obligé de me rendre dans la gare voisine et de prendre un train express pour Gatwick(qui m'aura couté dans les 20 €). Bon finalement tout rentre dans l'ordre puisque je suis maintenant à Bergen en Norvège et que je m'apprête à découvrir la ville, le pays et leurs habitants.

PS: il ne fait pas froid

jeudi 12 novembre 2009

10 ème jour Martha : l'île d'Eigg une île verte

Prenom: Martha
Nationalité: Ecossaise
Job: "testeuse" d'hébergements en Ecosse

Martha n'est pas spécialement écologiste mais il y a une chose dont elle est fière, l'île où elle vit, l'île d'Eigg est une île verte.
Du moins l'électricite y est verte. Elle provient uniquement du soleil, du vent et de la force de la marée. Peu de voitures également...

La première réaction quand elle parle de l'énergie en France est de me demander "c'est vrai que vous n'avez que du nucléaire?", puis un peu depitée quand elle apprend qu'effectivement une grande part de notre électricité vient du nucléaire. La France construit des centrales mais elle n'est pas seule, le gouvernement britannique a pour projet d'en construire une, en Ecosse.

mercredi 11 novembre 2009

9 eme jour : Fort Augustus


Aujourd'hui petite promenade tranquille autour de Fort Augustus et du Loch Ness.
Le soir discussion avec 4 australiens (Beth, Veronica,Paul et Sean). Ils le reconnaissent, ils ne sont pas très sensibles à toutes les questions liées au rechauffement climatiques et à l'environnement. Cependant ils le reconnaissent leur pays est gravement touché puisque la première région agricole d'Australie subit une forte sécheresse depuis 10 ans.

Maintenant visite de fort William puis direction Londres avec un vol pour la Norvège !

mardi 10 novembre 2009

8 eme jour : Inverness Fort Augustus (galèren°1)




Objectif de départ : rallier Inverness à fort Augustus, à 33 miles (soit 53Km) en 2 jours à pieds ou en stop. Egalement : objectif de camper sur les bords du Loch Ness et d'affronter le monstre :D.

Que s'est-il réellement passé?
Eh bien voila je suis parti assez tard. Vers 11h j'ai quitté Inverness en longeant le canal qui permet grâce aux lochs de relier l'atlantique à la mer du nord (crée pour protéger l'armée anglaise des troupes de Napoléon). Après 1h de marche retour au point de départ à la sortie de la ville (le chemin que je suivais était une boucle!!)
Re départ mais en suivant l'A82 (équivalent d'une Nationale). J'avance bien il y a un petit trottoir qui malheureusement ne dure que quelques kilomètres mais il reste une longue bande d'herbe.
Après 1h30 de marche j'arrive au Loch Ness proprement dit. Je découvre une petite plage de cailloux mais trop tôt pour poser ma tente (à ce moment il était 15h30) donc je continue ma route.
Petit à petit la bande d'herbes se rétrécit et quand vers 17h je vois un camion qui sable la route je me dis que ce n'est peut être pas une bonne idée de camper s'il gêle... Je décide de faire du stop, surtout qu'aucun endroit propice pour planter ma tente ne se présente. Apres 1h je suis enfin pris par une voiture (de la police écossaise) qui me conduit jusqu'à la prochaine ville (après 20Km de marche) et me confie à deux personnes qui doivent me conduire dans une ville où je pourrais prendre un bus pour Fort Augustus.
Malheureusement au moment où nous arrivons dans la ville en question, le bus passe. Ce n'est pas leur chemin mais ils decident de me conduire jusqu'à mon auberge.

Ma journée se termine autour d'une bonne biere (bio) de la région à jouer avec un groupe de vacanciers (je me retrouve dans l'équipe des Australiens).

Seule consolation mon petit périple m'aura au moins permis de prendre en photos les fameux moutons et vaches d'Ecosse (photos à venir).

Le monstre du Loch Ness sera pour le jour suivant, c'est dommage je lui avais ramené des biscuits !!

7 eme jour : Inverness suite

Un dimanche écossais plutôt calme, il faut dire que si nombre de magasins restent ouverts le dimanche ce n'est pas le cas des monuments (et c'est tant mieux). J'ai quand même eu le droit d'assister à une cérémonie commémorant la fin de la première guerre mondiale avec gerbes de fleurs, Cornemuse et tout et tout. (vidéo a venir)

Au programme du jour suivant balade le long du loch ness, camping sur ses rives et rallier Fort augustus le lendemain ( a pieds ou en stop). Inverness se trouve à l'extrémité nord et Fort Augustus à l'extrémité sud du Loch Ness.

dimanche 8 novembre 2009

6 ème jour : Inverness


Départ d'Oban à 8h30 du matin, je quitte la ville à pied et prend la direction du nord. A peine le pouce levé une voiture s'arrête! Mickael, un anglais qui est en écosse pour son travail, me propose de m'amener jusqu'à Perth dans l'est de l'Ecosse. Ce n'était pas ma première destination mais pourquoi pas?
J'en profite pour discuter avec lui et bosser un peu mon anglais. Je crois qu'il m'a pris un peu pour un fou.
Arrivé à Perth, direction l'office de tourisme pour me trouver une chambre (celles dans mon guide sont trop chères). En fait c'est toute la ville qui est chère alors je repars. Apres 1h de stop puis 2h de bus j'arrive Inverness dans le nord de l'Ecosse. Je trouve une auberge pas très loin de la station de bus. Vraiment pas chère en plus! Elle sera mon point d'ancrage pour les 2-3 jours à venir...

Je tombe sur un petit groupe (anglais, francais, allemand, hollandais) qui m'invite tout naturellement à passer la soirée avec eux. Ils étudient à Glasgow et se sont fait un petit weenk end. Discuter avec des habitants de Glasgow est assez intéressant on y apprend des choses... par exemple que les poubelles recyclables sont juste dans le quartier de la gare, ou que la ville est écologiste mais juste pour garder ses trottoirs propres !!

Bref mes amis repartent le lendemain de notre soirée, maintenant à moi de découvrir la ville

vendredi 6 novembre 2009

5 ème jour : Oban


Oban est une petite ville de la côte ouest de l'Ecosse dans les Highlands. A part éventuellement sa fabrique de Whisky en centre ville (pour les amateurs), et ses liaisons en bateau aves les îles, cette ville ne présente aucun intérêt touristique.
Pour ma part son intérêt est simplement sa petite taille qui me permettra dans sortir rapidement à pied et de pouvoir faire du stop et/ou marcher vers le nord.

Les écossais ont la réputation d'être un peu radins, je me demande parfois s'il n'y a pas du vrai. Dans le cyber café dans lequel je me trouve, tout se paye, la connexion, l'impression, scanner un document, et meme brancher quelque chose au port usb ! Pour le MP3 et les photos on attendra !!!

Prochaine étape: à voir.... Fort William? plus loin? moins loin?

jeudi 5 novembre 2009

4ème jour : Glasgow la suite



Aujourd'hui visite de Glasgow.

- La cathédrale Saint Mungo (saint patron de la ville).

- Le saint Mungo museum of religious life and art est, comme on nous l'annonce à l'entrée un musée qui s'adresse à toute personne, croyante ou non, ouverte à la découverte de nouvelle religion. Un beau message de paix y est diffusé.

- Le Glasgow green.
Le Glasgow green est d'après certains historiens le site historique le plus important d'Ecosse. Ce parc aurait près de 800 ans et aurait tout connu de l'histoire écossaise. Lieu de rassemblement de toutes les grandes luttes sociales, son sol aurait été foulé par Bonnie prince Charlie (héros écossais) et James Watt (père de la première révolution industrielle) on dit que c'est dans ce parc que ce dernier aurait trouvé les applications possibles à la "compressibilité de la vapeur".
Ce parc connut également de grandes luttes environnementales. Les Glasgowegians : écologistes avant l'heure ? En 1847 déjà la population de Glasgow s'opposa au projet de construction d'une ligne de chemin de fer dont le tracé devait passer au milieu du parc. Ensuite il y eut de nombreux projets d'ouverture de mines de charbons qui n'aboutirent pas. La dernière bataille date de 1981 et concernait la construction d'une autoroute urbaine.
sources:guide du routard, Tourist Information Center de Glasgow,People's Palace,Hunterian Museum.

- People's Palace 9palais du peuple)
C'est un bâtiment fondé à la fin du 19eme siècle afin de rentre accesible la culture pour tous.
Aujourd'hui c'est un musée qui retrace la vie de la cité.

- The museum of transport
On y retrouve une collection heteroclyte de tous les moyens de transports construits, utilisés ou en cours d'utilisation à Glasgow. Se cotoient bateau de croisieres,navires de guerres, veilles locomotives à vapeur, anciens tramway,le tout nouveau train de Glasgow, veilles voitures à moteur et à cheval, motos,landaux ainsi que l'un des moteurs ayant servi au premier essai du concorde. Une partie du musée retrace l'histoire de l'attentat de Lockerbie.

- Hunterian Museum
Musée au sein de l'université de Glasgow rassemblant tout un tas d'objets recoltés au cours du temps. Il y en aurait plus d'un million. Intéressant mais il faut avoir du temps. On y apprend que l'université de Glasgow a eu comme professeurs des noms célèbres comme Adam Smith et James Watt.

Tous les monuments cités sont entièrement gratuits (et il y en a bien d'autres). Bien souvent on critique le modèle social britannique mais nous avons ici une vision très sociale d'une culture accessible à tous. N'est-c pas aussi cela le développement durable ?

Demain, départ pour Oban dans le nord ouest de l'Ecosse. Voyage à suivre.

ème jour ... Glasgow




Départ Leeds 7h05 arrivée Manchester 8h45. Départ Manchester 9h00 arrivée Glasgow 12h15.

Première chose qui me frappe en sortant de la station de bus, d'énormes containers qui vantent le recyclage. Il s'agit en fait de poubelles qui recupèrent bouteilles en plastiques, cannettes en aluminium et autres déchets. Ici on ne rigole pas avec la propreté. En centre ville on trouve une poubelle quasiment tous les 10 mètres !

La vie est également bien plus abordable a Glasgow que dans les autres villes Anglaises. Que ce soient les auberges de jeunesses,les pubs,les supermarchés ou même les fasts food. Un menu chez Mc Donald ne coute que 3,49£.
Les rues sont calmes agréables et nombreuses sont les artères qui à l'approche du centre deviennent piétonnes. Cependant malgrè de nombreux bus et le métro la voiture reste reine.

*** Petit concept à réutiliser :

Les magasins Mark&Spencer indiquent en gros sur tous leurs sacs jetables (qu'ils vendent) que la nature mettra 125 ans pour détruire le sac.

2eme jour: Leeds




Depart de Leicester 7h55 arrivee a Leeds 11h20.

Premier objectif? toujours le même : trouver un endroit où dormir! Avec ses 720 000 habitants Leeds disposent de nombreux hôtels mais tous plus cher les uns que les autres. Les auberges? autant ne pas y compter toutes pleines,il faut réserver plusieurs jours à l'avance. Mais bon comme il faut bien dormir quelque part... Après m'être installé dans un hôtel assez correct niveau prix direction le centre ville.
Trois choses me frappent en chemin:
- Les très larges trottoirs et rues piétonnes dans le centre.
- Les parking à prix prohibitifs (certains affichent 60£ la journée)
- De grands panneaux free bus qui indiquent en fait une ligne de bus qui fait le grand tour du centre ralliant ainsi les principaux centre de travail et de commerce à la gare ferroviaire et à la gare routière (bus locaux,régionaux,nationaux).
Tout semble donc réuni pour inciter les gens à utiliser les transport en commun et apparement ca marche, malgrè la taille de la ville la circulation reste plutôt fluide.

Petit point noir, à l'image de nombreuses grandes villes en Europe, le soir venu les rues sont envahies de papier et autres déchêts qui ne demandent qu'à s'envoler à chaque coup de vent (on se croirait à Paris parfois).

Pendant cette journee j'ai également profité des musées gratuits nombreux en Grande Bretagne. Au programme le Leeds City Museum,un musée qui retrace la vie de Leeds et de ses habitants, de la préhistoire à nos jours. Une partie est aussi consacrée aux civilisations Romaines Grecques et Egyptiennes.
La ville propose egalement des expositions d'Art Moderne et de Peintures. Là aussi gratuites !
Autant profiter également de la bibliotheque et de sa connexion internet en libre acces (mais prise d'assault).

mardi 3 novembre 2009

1er jour suite Leicester


La première impression que l'on a en arrivant c'est de rentrer dans une petite ville de province, malgrè ses 215 000 habitants.
Première difficulté rencontrée, ce n'est pas la barrière de la langue,les anglais sont assez patients malgrè tout ce que l'on peut nous dire, et dans les Tourist Information Center les employés prennent soin de bien articuler. La première difficultés c'est se loger. La ville n'est pas grande mais les hôtels et auberges de jeunesses semblent pris d'assault.
Apres 3 heures de recherches intensives je finis par en dégoter un a 15 minutes du centre ville.
L'après midi est déjà bien avancée,je me contenterais d'une rapide visite pour cette première ville.
Même si d'un premier abord elle paraît très attirante d'un point de vue environnemental (nombreuses rues pietonnes,très fleurie,beaucoup de bus,pas de papier partout par terre)dès que l'on quitte le centre on d"chante un peu. Bâtiments veillots,grandes arteres de circulation et parking près des centres piétons.
Cependant vu les grands travaux de rénovation entrepris la note reste positive surtout si l'on tient compte de la forte densité d'espaces verts un peu partout dans la ville.

C'est parti. 1er jour Portsmouth Leicester

Mon voyage a commencé le dimanche 1er Novembre en gare de Rouen par le train de 20h04à destination du Havre.
Il s'est poursuivi par un voyage en ferry,(le cote d'Albatre)jusqu'a Porsmouth (depart 23h arrivée 7h heure locale)puis part un bus de la compagnie nationale express jusqu'à Leicester dans le centre de l'Angleterre.

vendredi 23 octobre 2009

Un peu de réflexion

Voici une vidéo qui donne à réfléchir sur notre mode de vie actuel et ses conséquences

mercredi 21 octobre 2009

Signons la petition

Aujourd'hui de nombreuses pétitions existent concernant le sommet de Copenhague.

Nous vous invitons à en signer trois:
La pétition de l'ONU: http://www.sealthedeal2009.org
L'appel lancé au président de la république: http://www.copenhague-2009.com


La campagne TCK: http://tcktcktck.org

mardi 20 octobre 2009

Pourquoi Copenhague?



Du 7 au 18 décembre Copenhague accueillera le sommet des Nations Unies sur le changement climatique.

37 ans, cela fait exactement 37 ans que s'est tenu le premier sommet pour la terre à Stockholm. En 37 ans les gouvernements et organisations du monde entier ont multiplié les promesses et les annonces. Pourtant en 37 ans les conditions climatiques n'ont cessé de se dégrader et aucune action majeure n'a été entreprise à l'échelle internationale.
Copenhague constitue donc l'ultime étape. Ultime pour deux raisons, tout d'abord parce qu'elle doit décider de la suite à donner au protocole de Kyoto qui prend fin en 2012 mais aussi parce qu'après Copenhague il sera peut être trop tard pour agir.

Pour cette raison le Bureau du Développement Durable (BDD) de l'ESC Pau soutenu par le groupe ESC Pau a décidé de se mobiliser.
A la fin du mois d'octobre, l'un de ses membres partira donc en Europe du nord. Pendant sa traversée de l'Angleterre, de l'Écosse, de la Norvège et de la Suède l'ensemble du BDD tentera de mobiliser et de sensibiliser les étudiants et partenaires du groupe ESC Pau ainsi que les citoyens des pays rencontrés aux enjeux environnementaux et à l’enjeu que représente Copenhague.

Copenhague, scellons l'accord!